« La peinture est une manière d’être, la tentation de respirer dans un monde irrespirable ». Jean Bazaine
Né à Paris le 30 Mai 1957 dans le quartier Montparnasse où il a grandi et esquissé ses premiers croquis avant d'entrer aux Beaux-Arts de Toulouse.
La femme belle et sûre d'elle est un inépuisable sujet d'inspiration pour l'artiste qui la peint, l'habille et la déshabille au gré de ses envies. Car son grand sujet, c'est la mode, en ce qu'elle a de plus féminin et de plus élégant : la Haute-Couture de Paris ! Clauzade met en scène ces sublimes créatures habillées par Dior, Chanel ou Saint-Laurent , dans des ambiances très parisiennes Chic et festives où loin des podiums , elles se retrouvent autour d'un verre , dans les bars , les restaus , les boutiques, les musées, les théâtres, les cabarets , les jardins publics, les champs de course et même parfois sur les plages de Deauville .
Les hommes ne sont pas en reste dans cet univers de mode et de féminité. Ils sont l'oeil du peintre : Toujours admiratif, énamouré, timide devant tant de beauté . Ils sont un peu les faire-valoir de ces dames, des figurants comiques et gentiment moqués et Clauzade s'amuse, en poussant la caricature, à les peindre dans des petites scénettes galantes et malicieuses.
Le dessin est omniprésent dans l'Oeuvre du peintre : le trait est vif, libre, délié, le style est expressif, voire expressionniste. Sa peinture est la continuité de ses dessins et de ses croquis : légère, vivante. Clauzade monte sa toile du bout de ses pinceaux, en dessinant sans peindre. Et quand le dessin paraît inexact ou déformé, c'est un parti pris délibéré , il s'agit d'exagérer un défaut ou d'exacerber un geste pour entrer dans la caricature, celle du magistrat, du musicien, du cuisinier, du serveur ou du simple passant .
Vous l'aurez compris, la peinture de Clauzade est une célébration de la Femme et d'un certain Art de Vivre à la Parisienne ! Clauzade c'est d'abord un style, une écriture artistique très contemporaine qui contraste avec l'esprit "rétro années trente" de la mode qu'il peint et qu'il a voulue décalée pour mieux nous faire rêver : tout y est élégance, joie de vivre, insouciance, glamour, Fête ! ces choses qui laissent un goût de nostalgie dans le Paris d'aujourd'hui.